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Blue-Eyed Boy's Diary
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11 octobre 2010

[ - AVEC TOI - ]

SAM_2816

Ce vaste jardin déploie enfin ses plus tendres couleurs, bordées d’une touche automnale. Les feuilles commencent à s’étaler par terre, et le vent se fait un peu plus sentir, par des brises progressives, tantôt vives, tantôt légères. Cette fraîcheur n’est pas tellement désagréable, puisqu’il est facile de se promener sans porter de lourds vêtements. Et la flore environnante donne ce petit côté très naturel, ce petit côté que l’on semble oublier lorsqu’on habite en ville. Car avant ces immeubles et cet asphalte, vecteurs de flux de locomotion, il y avait aussi de l’espace, de la simple herbe aux arbustes les plus denses. Ces coins de verdure parsemés telle des graines dans une cage pour des oiseaux sont de véritables petits trésors. Et il est parfois bon de s’y promener, peut-être pour une histoire de pensées en désordre, de cœurs brisés ou d’une envie de se recentrer avec soi-même.

Le plaisir se partage également dans la recherche de réconfort : flâner dans les ruelles, découvrir de jolies boutiques, goûter à de nouvelles saveurs. C’est aussi cette promiscuité avec l’inconnu qui nous fait ravir de simples délices, aussi tentant puissent-ils être. On se plaît à s’émerveiller de cette multitude gratuite pour les yeux, de toutes ces couleurs qui agitent notre curiosité. Languir notre palais de mets agréables et bons, s’asseoir à une table et prendre le temps de manger, avec une petite musique de fond qui ambiance la salle d’une aura plaisante et douce, est un petit moment de luxe qui est accessible à tous. Passer un bon moment à table, rire et peut-être également pleurer face à des confidences, ancrer dans un cœur des sentiments indéfectibles, et pourquoi pas éduquer ses papilles à la recherche d’une odeur subtile … Manger peut devenir autre qu’une nécessité.

La mer nous procure un sentiment de voyage. Une fois embarqué à bord d’un navire, on vêt le costume d’un Christophe Colomb et on se découvre une passion pour l’aventure. Partir, laisser notre quotidien voguer au rythme des pulsations des vagues, sentir la fraîcheur de l’eau et ressentir la chaleur humaine qui s’imprègne sur le bateau. On irait presque jusqu’à tenir la barre, se sentir maître de la destination et rejoindre une île baignée dans un coucher de soleil doré, plonger la tête la première dans la mer pour y lester son corps de son bienfait apaisant. Quelques brassées plus loin, la plage invitant à s’y recueillir, un feu de bois prestement établi, on se réchaufferait les mains aussi bien qu’avec de bons discours sur l’amitié et la vie, deuxième foyer ardent brûlant au fond de nous comme l’amour partagé du moment présent, quelques bières à la main. Partager tout simplement.

Et tu serais là. Dans tes songes, comme d’habitude, la tête ailleurs. Tu me dirais que je ne suis qu’un doux rêveur, qu’un éternel faiseur d’aventure, toujours prêt à s’envoler vers de nouveaux territoires. Mais que tu ne pourrais pas être aussi bien qu’avec cet homme que je suis devenu. Passionnés, et peut-être artistes, tu ne tiendrais pas longtemps face à mes regards, mélange d’amour et de tendresse, appel à l’affection brute. Tu ne pourrais plus reculer devant mes baisers, ni à mon étreinte rassurante qui ne ferait qu’apaiser tes soucis d’état d’âme. Tu serais toujours un peu perdue, sans cesse en quête de toi-même, allant même jusqu’à évoquer la frayeur de ma personnalité quand au vertige que je t’insuffle face à ma sagesse. Il est vrai qu’avant tu n’aurais pas rencontré d’homme comme moi, aussi optimiste et hédoniste. Parce que les personnes passionnées comme moi ne peuvent pas faire de concessions. Notre couple serait pourtant à l’abri de l’infidélité, terré dans un écrin de caresse que toi seule sait si bien me faire. Ta tendresse aussi bien que la douceur de tes traits ne cesserait de me rendre admiratif, te peignant dans ma tête aussi bien qu’un sujet sur la soie. Ton humour et ta joie de vivre saurait me rendre totalement invincible face à l’ennui et à la tristesse du quotidien qui passe, béatement, au-dessus de nos vies respectives. J’irais jusqu’à embrasser ta nuque, tout en te serrant contre moi, mes mains sur ton ventre pour réchauffer ce futur nous qui taperait contre ton ventre, réponse ultime d’un bonheur enfin accompli. Ce futur nous …

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